Richard Domps

Richard Domps

Marié, 3 filles et 7 petits-enfants

né en 1953 à Paris 19ème

Expérience élective 

  • 1993-2001 : conseiller municipal de Fresnes
  • 2001-2008 : adjoint au maire en charge des associations, de la démocratie locale, du jumelage et de la coopération internationale
  • 2008-2014 : conseiller municipal délégué au jumelage et à la coopération internationale
  • 2014-2016 : conseiller municipal, vice-président de la CAVB (communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre) en charge de l’aménagement du territoire et de la rénovation urbaine
  • 2017-2019 : conseiller municipal, vice-président du GOSB (Grand Orly Seine Bièvre) délégué à la politique de la ville et aux projets de rénovation urbaine

action, apports et enseignements

2001-2008 

En tant qu’adjoint au maire de Jean-Jacques Bridey j’ai pu accomplir tout ce que j’estimais devoir accomplir au service de notre Ville et de nos concitoyen(ne)s dans le cadre de ma délégation :

– développer la concertation citoyenne dans des comités de quartiers qui tournaient bien et faisaient des propositions concrètes (par exemple la zone verte pour les stationnements)

– développer la coopération internationale en appuyant des associations intervenant dans divers pays d’Afrique (Mali, Gambie-Sénégal, Madagascar)

– jumeler notre Ville (Jean-Jacques Bridey était peu intéressé mais il a fini par se laisser convaincre)

– construire une maison de quartier dans la ZAC Charcot-Zola (salle Aimé Césaire)

Sur d’autres points, j’ai été moins suivi, notamment en matière de politique jeunesse qui n’était pas de mon seul ressort. Le Conseil des Jeunes Citoyens que j’avais contribué à mettre en place était managé un peu comme un conseil d’adolescents et les jeunes ont démissionné.

Enfin dans plusieurs domaines, j’avais une position radicalement différente de la majorité (Jean-Jacques Bridey, Henri Israel et Marie Chavanon) :

– je voulais que nous mettions en place un management participatif de type qualité totale 

– je m’interrogeais sur la densification de la ville alors que la voirie était limitée et que les transports en commun étaient insuffisants pour remplacer la voiture des habitant(e)s de Fresnes et des villes environnantes

– je proposais une méthode de gestion de projet plus rigoureuse afin de mieux favoriser la concertation et améliorer la qualité des projets.

Le résultat de ces divergences fortes fut une rétrogradation entre le premier mandat de JJB et le second, puisque, au renouvellement, je n’étais plus que conseiller délégué avec la moitié de la délégation antérieure.

Pratiquement tous les autres adjoints, y compris qui veulent maintenant faire croire qu’ils étaient en désaccord avec Jean-Jacques Bridey (Marie Chavanon à l’Urbanisme et au Cadre de Vie, Philippe Pallier aux Finances et au Personnel, Alain Perrigault aux Affaires Sociales et à la Jeunesse), ont su garder très secrètes d’éventuelles divergences, ce qui leur a permis de repartir sans problème pour un second mandat avec les mêmes délégations.

Un seul autre adjoint osait émettre quelques idées divergentes, Jean-Paul Plazannet aux Sports : il s’est détaché de la vie politique locale, en ne repartant pas pour un second mandat. Il reprend avec nous, en troisième position sur la liste Fresnes avec Vous.

2008-2014

Dans la délégation restreinte qui m’était échue, j’ai poursuivi ce que j’avais entamé dans le précédent mandat.

Sur les trois points majeurs (management participatif, densification-circulation-stationnement, politique jeunesse et gestion des projets municipaux), ma voix était toujours très minoritaire et JJB n’avait aucun problème pour ne pas en tenir compte, les autres adjoint(e)s faisant preuve d’une grand discipline à son égard, notamment en matière d’urbanisme.

2014 à ce jour 

JJB estimait que j’avais quelques compétences, mais qu’il serait mieux qu’elle s’expriment à bonne distance : il me fit nommer à la CAVB (communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre – 7 villes, 200 000 habitants) puis au GOSB (territoire au sein de la Métropole du Grand Paris – 24 villes, 700 000 habitants) avec une double délégation qui regroupe à la fois la Politique de la Ville (31 quartiers prioritaires et 34 quartiers de veille active) et la Rénovation Urbaine (13 projets dont 11 nouveaux pour un montant d’environ 2,5 milliards d’€ sur 10 ans).

Sur Fresnes, ma voix restait minoritaire pendant la période 2014-2017. Marie Chavanon avait été suffisamment conciliante avec JJB pendant ses 13 années de délégation à l’urbanisme et héritait donc d’une nouvelle délégation importante (les Finances).

Quand Jean-Jacques Bridey dut quitter le poste de maire, je militais activement pour Marie Chavanon et celle-ci fut élue à l’été 2017. C’est tout naturellement que j’ai alors ressorti 2 de mes 3 idées majeures (management participatif et gestion des projets municipaux), vu que la densification était là et qu’il n’y avait plus lieu de s’y opposer. J’ajoutais un troisième projet : un service complet d’aide au maintien à domicile.

Mais en février 2018, Marie Chavanon m’annonçait qu’aucun de ces 3 projets n’avait plus l’heur de lui plaire. J’essayais pendant quelques mois mais en vain, ce qui me fit comprendre que je m’étais bien trompé à son sujet. Alors quand certaines personnes me disent qu’elle ne leur apparaît pas telle qu’elle est réellement, je leur dis que je comprends parfaitement leur méprise, puisque ce fut aussi la mienne… et pendant longtemps !

En début de campagne, Marie Chavanon et son équipe collait des images de Jean-Jacques Bridey sur nos affiches, pour tenter de faire croire que j’étais son héritier. Mais cela n’était pas crédible et il semble qu’elle ait mis ce mensonge en veilleuse. En effet tout le monde comprend qui prit réellement part à la politique de JJ-Bridey, entre celle qui fut deux fois 2nde adjointe  à l’urbanisme (13 ans en tout) et directrice (rémunérée) de la SEMAF, puis 3ème adjointe aux finances, et celui qui fut une seule fois 10ème adjoint, puis dégradé avec une simple délégation avant d’être éloigné de Fresnes avec une grosse délégation territoriale (ce qui garantissait que je serais bien occupé par les 24 villes du Territoire et donc peu disponible à Fresnes)

Expérience professionnelle : cadre dans des grandes entreprises de production, distribution et services

  • 16 ans à la SEITA (régie française des tabacs) : ingénieur de production, chef de projet informatique, directeur des études informatiques, puis directeur de l’organisation
  • 3 ans chez CDME-Rexel (distribution de matériels électriques) : directeur informatique groupe
  • 6 ans chez KPMG-Fiduciaire de France (expertise-comptable et audit) : directeur associé en charge des systèmes d’information
  • 3 ans chez Darty puis Kingfisher (électroménager, meubles, bricolage) : directeur informatique 
  • 5 ans consultant indépendant 
  • 8 ans créateur d’une jeune entreprise innovante (prévision détaillée des ventes)

apports et enseignements

L’enseignement essentiel qui nous intéresse ici, est la grande marge de progression quand on fait confiance à ses collaborateurs. Faire confiance ce n’est pas être certain qu’ils feront comme vous auriez fait, car c’est réducteur et n’apporte rien de plus. Faire confiance c’est être certain qu’ils feront encore mieux que vous !

Mais ce n’est pas le laisser-faire comme beaucoup le croient.

Il faut d’abord des idées simples et fortes, ambitieuses, sinon on végète dans la répétition : elle semble moins risquée, mais elle finit par lasser et le climat se détériore. Et des idées simples et fortes, cela nécessite beaucoup de réflexion sur ce qu’on fait et pourquoi (Pascal disait à la fin de sa vie : « je n’ai pas eu le temps de faire court »).

Il faut aussi une écoute réelle et cela c’est très difficile, car il faut se mettre à la place de l’autre entrer dans son système de pensée pour pouvoir l’aider dans sa trajectoire. Très souvent les gens ne disent pas ce qu’ils souhaitent mais ce qu’ils craignent. Si vous en restez là, vous vous démoralisez avec eux. Ce qu’il faut c’est qu’ils en prennent conscience et que, ensuite, on ait l’esprit libre pour changer ce qui doit l’être.

Quand je suis arrivé chez KPMG, toute la direction informatique avait « le moral dans les chaussettes » et pensait qu’elle allait être liquidée. A mon départ tout ronronnait et les coûts avaient baissé de 20%… sans jamais que je parle de faire des économies : au contraire je les incitais à prendre des conseils extérieurs quand ils étaient bloqués.

Autre point à signaler : en 6 ans un seul licenciement et encore, c’était dans la seconde année et tous les autres collaborateurs me poussaient en ce sens. Si j’avais eu le temps j’aurais peut-être réussi à « le récupérer », mais il fallait constamment repasser derrière lui et c’était usant. Il va de soi que les indemnités de licenciement ont été normales (comparez avec ce qui se passe en mairie de Fresnes).

Formation : ingénieur avec spécialisation économie, statistique, comptabilité

1972-1975 : École Polytechnique

1975-1977 : ENSAE (statistique et administration économique) et Sciences Po Paris (économie-finances)

1984 : Diplôme d’Etudes Comptables Supérieures (DECS)