Nous avons placé la rubrique seniors au sein du chapitre vie quotidienne, car la plupart des retraités sont actifs et ce jusqu’à un âge assez avancé. Mais le très grand âge finit par se traduire par des besoins d’accompagnement renforcé, ce qui est l’objet de cette rubrique.
L’accompagnement que nous voulons mettre en place doit d’abord se fonder sur le respect absolu du (de la) bénéficiaire de cet accompagnement. Sauf pour les cas les plus marqués de maladie neurologique avancée, nous voulons insister sur l’autonomie de la personne, quels que soient ses choix. Il est donc rigoureusement hors de question d’imposer, même aux très âgés ou aux handicapés, des choix qui ne seraient pas les leurs. C’est une question de dignité humaine et elle doit rester absolue, même dans les structures spécialisées.
La plupart des personnes en situation de dépendance, que ce soit pour des raisons de très grand handicap ou de maladie, souhaitent rester chez elles : non seulement c’est le cadre affectif qui leur convient le mieux (notamment leurs souvenirs), mais aussi c’est ce qui leur procure le plus de confort et d’autonomie dans leurs rythmes quotidiens.
Afin de favoriser le maintien à domicile de tous ceux qui le souhaitent, nous réactiverons l’étude engagée en 2017 et interrompue en 2018 par l’équipe municipale fresnoise sortante (contre notre volonté, vous vous en doutez).
Vers 2016, en liaison avec l’adjoint aux affaires sociales, nous avions esquissé un projet pour favoriser le maintien à domicile.
Puisque nous étions engagés avec 3 autres villes dans le SISID (syndicat intercommunal de soins infirmiers à domicile), nous avons proposé de réfléchir en commun sur un service de type « guichet unique » pour une large palette de services, ce que certains appelleraient un service de conciergerie (comme dans les grands hôtels !). Il ne s’agissait pas de communiquer simplement un numéro de téléphone mais d’aller jusqu’au service complet, en accomplissant les démarches, puis en vérifiant que c’est fait… et bien fait !
Après avoir défini plus précisément le contour du projet, le deuxième temps du projet était, pour chacune des 4 communes, de se prononcer si elle adhérerait effectivement au projet étudié en commun
Mais, pour des raisons que je ne comprends toujours pas, l’adjoint a pris le projet à l’envers et à commencé par demander quelles communes souhaitaient s’engager dans le projet, alors même que rien n’était défini, ni de l’étendue des services proposés, ni les modalités de coopération intercommunales, ni les modalités de facturation, ni…, ni…
En gros Fresnes semblait demander un chèque en blanc, ce qui étonna les autres communes qui voulaient d’abord définir le projet avant de s’engager. J’ai rappelé que ce n’était effectivement pas ce qui était convenu initialement, qu’il fallait d’abord spécifier le projet et seulement ensuite demander qui est partant.
On ne saura jamais si ce torpillage fut le fait de l’adjoint ou de la maire, s’il fut volontaire (couler un projet qui me tenait à cœur) ou le simple effet de l’incompétence. En tout cas, à partir du début 2018, la maire et son adjoint manœuvrèrent suffisamment contre le projet, pour que l’encadrement municipal comprenne qu’il serait malvenu de poursuivre, d’autant plus que la directrice générale des services, favorable au projet, fut écartée par Madame la Maire précisément au même moment.
En 2020, c’est très simple, nous relancerons le projet seul ou avec d’autres villes (en particulier celle qui souhaitait explicitement que le projet continue selon les idées que j’avais proposées).
Je suis assez optimiste, car nos partenaires potentiels comprendront que le passé est bien passé et que nous avons rangé le « fusil à tirer dans les coins » : on ne peut d’ailleurs pas dire qu’il a échoué,… puisque son étude n’a même pas été engagée !!!
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