Métropole du grand Paris

La Métropole du Grand Paris (MGP) a plutôt une fonction stratégique, l’opérationnel étant du ressort des 12 Établissements Public Territoriaux (EPT), le Grand-Orly-Seine-Bièvre (GOSB) en ce qui nous concerne.

Les EPT émettent parfois des hypothèses de long terme (un peu comme nous comptons le faire avec notre projet communal de territoire), mais la logique voudrait que l’essentiel des décisions stratégiques soient du ressort de la MGP et, au-delà, de la Région et de l’État.

Ces décisions devraient notamment porter :

– sur la politique territoriale générale et notamment le rééquilibrage général en faveur des provinces, avec le double effet positif de redonner de l’avenir à des territoires en perte de vitesse et de déconcentrer la région parisienne (cf. les hypothèses générales que nous développerons dans le projet communal de territoire )

réinsérer plus de nature en ville et développer les modes durables sur les énergies, l’eau, la production agricole,…, objectifs qui deviendront possibles suite à la « déconcentration » de la région parisienne (d’où l’intérêt d’une réflexion qui s’élargit à l’espace national)

rééquilibrer la Métropole vers l’Est via des incitatifs politiques (construction de logements sociaux à l’Ouest et développement de centres d’affaires à l’Est) et surtout par le développements d’un réseau dense et maillé de métros fréquents, rapides et fiables, seule solution d’avenir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Mais la MGP fonctionne actuellement plus comme un syndicat de communes que comme un organe de décision stratégique et son impact est donc faible. Il est emblématique de voir qu’elle proteste très mollement contre les reports de déploiement des lignes du Grand Paris Express (GPE) et se borne à proposer des mesurettes anti-sociales comme la zone à faible émission (ZFE) : elle va subventionner le remplacement des voitures individuelles au lieu d’accélérer la réalisation du GPE, ce qui est absolument anti-écologique !

Quant à sa position sur l’évolution à 30-50 ans du réseau de métros franciliens, c’est le vide le plus total !

Identiquement le plan métropolitain de l’habitat et de l’hébergement (PMHH) est un beau document d’intention vide de toute mesure contraignante. C’est bien ce fonctionnement en  « coopérative de villes » qu’ont exploité les communes privilégiées (elles pilotent la majorité politique) pour en réduire les ambitions et l’effectivité.

Il nous faudra donc agir en vue d’une gouvernance plus dynamique et plus stratégique

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