Délégation (suite)

La capacité à déléguer, cela ne s’invente pas : on l’a ou on ne l’a pas.

Cela suppose d’une part un grand niveau de confiance en l’autre et en soi-même, d’autre part un management de projet rigoureux pour que les étapes de validation s’enchaînent de façon fluide, afin de laisser un maximum d’initiative au porteur du projet tout en re-réglant le cap à chaque étape de validation pour tenir compte des opportunités ou des freins non décelés au départ.

C’est un métier et, le moins qu’on puisse dire, pas du tout le style des maires sortants qui déléguaient peu (sur ce point le jugement objectif n’est pas aisé et ils prétendront vraisemblablement  l’inverse) et n’adoptaient pas une conduite de projet formalisée et rigoureuse (il leur sera difficile de contester car c’est une évidence matérielle facile à constater).