Notre argumentaire en résumé

Plutôt que de faire un catalogue de tout ce que nous envisageons, nous insisterons plutôt sur nos grandes lignes (plus actifs, plus solidaires, plus prospectifs) et sur nos méthodes de travail et de concertation pour définir des plans de travail annuels… et les réussir !!!

Les sujets simples à expliquer et illustrer

Concertation réelle

Elle s’appuiera sur trois types d’outils de concertation :

– les budgets participatifs qui traiteront de l’ensemble du budget et définiront les axes de travail annuels

– les conseils de quartier qui organiseront localement la vie au quotidien et définiront avec la municipalité les outils de communication dans les deux sens

– les commissions extramunicipales qui orienteront l’action dans différents domaines ; propreté et verdissement, tranquillité publique et vivre ensemble, scolaire-jeunesse-sport-culture-musique, temps libre et vie associative, urbanisme-transports-circulation-stationnement, urbanisme et projet de territoire,… plus conseil des jeunes citoyens et conseil des sages (qui s’intéresseront tous les deux à l’ensemble des domaines, en liaison avec les commissions des domaines concernés). Ponctuellement, des groupes de travail seront constitués pour traiter des thèmes retenus par les différences instances consultatives.

Ce sont toutes ces instances qui préciseront les idées évoquées dans notre programme, selon les orientations solidaires, humanistes et éco-responsables qui nous animent.

Quant à la priorisation dans le temps, ce sera du ressort des budgets participatifs, qui arrêteront les thèmes de travail annuels en fonction des propositions travaillées par toutes les instances de concertation. Bien sûr nous traiterons en priorité les propositions contenues dans notre programme, mais nous ne nous interdisons pas d’inclure d’autres propositions qui apparaîtraient pertinentes.

Assainissement financier

Nous commencerons par supprimer toutes les dépenses de communication inutiles, notamment celles engagées par Marie Chavanon dans la perspective de sa réélection (c’était assez clairement annoncé dans son projet Fresnes Demain, engagé 18 mois avant sa fin de mandat et achevé juste 6 mois avant l’élection, avec encore quelques réunions pendant la période pré-électorale).

Nous devrions donc pouvoir assurer la première année sans augmenter les impôts, sauf si l’héritage est bien plus préoccupant que ne l’indiquent les communications lénifiantes (et mensongères, mais jusqu’à quel niveau ?) de Marie Chavanon.

Pour savoir la situation réelle, nous engagerons dès le lendemain de l’élection un audit financier pour valider le budget 2020 ou l’infléchir rapidement s’il comporte des incohérences à rectifier d’urgence par décision modificative avant l’été. Rappelons-nous que le budget 2019 comportait une grosse erreur, vraisemblablement intentionnelle, de 4 millions d’€ et que celle-ci ne fut corrigée qu’en novembre 2019.

Management participatif

La situation financière étant préoccupante mais certainement pas catastrophique, nous n’assignerons pas au nouveau management participatif à mettre en place, de réduire les coûts de fonctionnement.

Son objectif sera de :

– supprimer les tâches inutiles en s’organisant mieux, de façon plus fluide, avec moins de contrôles et autorisations avant d’agir,…

– prendre plus de plaisir au travail (se fatiguer pour faire de l’inutile est une vraie souffrance)

– et, en résultat final, être plus productif tout en se fatiguant moins (physiquement et moralement)

Pour ceux qui objecteraient, vous pouvez dire que je l’ai déjà fait et que le résultat fut au-delà de mes espoirs : très bonne ambiance de travail, baisse des arrêts de travail (quand on est en bonne santé on ne s’arrête pas : mieux travailler améliore la santé), gain d’efficacité de 20% au bout de 5 ans (le budget n’avait pas baissé mais on produisait 25% de plus dans la joie et la bonne humeur)

Projection dans l’avenir

Nous ne voulons pas uniquement gérer à court terme : pensez que le long terme sera le court terme de dans 10 ans. Par exemple l’extension de la ligne de métro N°11 a été décidée en 2015 sur des travaux de réflexion engagés en 2010 et une livraison normalement en 2025, soit exactement 10 ans.

Se projeter dans l’avenir c’est donner une référence supplémentaire pour l’action de court terme et, loin d’être un obstacle à l’action immédiate, il la renforce. Par exemple, savoir où se trouveront les stations de métro permet de mieux penser l’espace et de préparer les évolutions urbaines de tous ordres, en particulier en matière de transports

Métro

La plupart de nos concurrents admettent maintenant que l’idée est intéressante et réaliste (certains l’expriment même ouvertement). Quant à Marie Chavanon, qui se veut exempte de fantaisie (c’est son mot), on est bien sûr que, avec elle, l’action fresnoise resterait nulle.

Une ligne de métro à Fresnes – et peut-être même Wissous/Massy, voire au-delà pour desservir le Nord-Essonne et délester la circulation de transit – n’est pas un projet de très long terme si on considère ce qu’a obtenu l’Est parisien et qu’on sait qu’en 2021 la ligne 4 sera à Bagneux, soit 4 km seulement de Fresnes.

Pensons d’ailleurs que si ce métro est poursuivi bien au sud (avec des stations encore plus espacées pour tenir compte de la moindre densité), il pourrait servir de point de rabattement pour les vélos et également pour les voitures, ce qui diminuerait la circulation et donc les embouteillages et la pollution de la A6.

Alors sera-ce dans 5, 10, 15, 20 ans ou jamais ? Si Fresnes continue sa passivité passée sur le sujet (il semble que nous soyons une des peu nombreuses communes du Grand Paris à n’avoir jamais évoqué le sujet), il est certain que nous n’obtiendrons rien et que nous continuerons à batailler pour quelques brins d’herbe sans nous donner les moyens de plus.

En tout cas la venue du métro à Fresnes est essentielle pour :

– le confort, l’emploi des Fresnois(es)

– le développement de l’activité économique, commerciale, culturelle, musicale et artistique à Fresnes

– la réduction de l’utilisation de la voiture non seulement pour ceux qui habitent Fresnes, mais également ceux des environs (circulation de transit) ou ceux qui viennent à Fresnes (famille, amis, acteurs économiques, culturels et sportifs, spectateurs et auditeurs,…)

Écologie

L’écologie à la sauce Chavanon ce sont essentiellement des mesurettes, parfois peu réalistes d’ailleurs : si on reconstruit sur des immeubles « à taille humaine » (encore une des ses expressions), cela impliquera-t-il plus d’immeubles et plus d’imperméabilisation ? Sinon où trouvera-t-elle les investisseurs pour ses projets ? A moins qu’elle ne souhaite augmenter la dette de la Ville dans des proportions phénoménales ?

Pour nous, l’écologie doit être progressiste et ne pas craindre les sarcasmes de conservateurs rétrogrades et sans énergie : un écologisme ambitieux et efficace pour réparer notre Ville et notre Planète, via des investissements éco-responsables.

Plaine Montjean

Il y  a eu un projet mais uniquement animé par les trois communes concernées (Montjean, Rungis et Fresnes). Trop local, il n’a bénéficié d’aucun appui et s’est endormi. Pire, la nécessité d’une forme d’autofinancement du projet a fait craindre qu’il se traduise par un développement de l’urbanisation.

Pour ne pas risquer des constructions pour équilibrer financièrement le projet, ce qui irait à l’encontre du but poursuivi de garder tout l’espace sous forme naturelle, il faudra en faire un projet d’ampleur à vocation métropolitaine et régionale.

Le principe serait d’en faire un poumon vert à vocation scolaire et recherche, centré sur l’agriculture :

– une ferme traditionnelle (nos petits citadins apprendraient in vivo ce que fut l’agriculture des siècles passés)

– une ferme moderne mais de type bio.

On pourrait y adjoindre des petits musées explicatifs. Sur quelques parcelles déjà agricoles, on pourrait développer du maraîchage expérimental bio et la partie boisée pourrait servir de terrain d’enseignement et de recherche sur la sylviculture durable.

Voici quelques idées à sélectionner et préciser pour faire de ce vaste domaine naturel un espace utile à un grand nombre, ce qui garantirait qu’il sera préservé à l’abri des promoteurs… et des maires.

Quand les lignes de métro 4 et 7 seront prolongées vers le sud, cela fournira un accès direct pour les scolaires et on peut gager que de nombreuses sorties scolaires éducatives pourront être facilement organisées.

Les sujets plus complexes

Sur ces sujets, il est conseillé de coller assez précisément au texte car, de façon mensongère ou de bonne foi, nos interlocuteurs et concurrents pourraient en avoir une lecture biaisée.

Marché central

Au concours Lépine des petites initiatives en tous genres, il y aura de nombreuses idées mais pas toujours très efficaces. La maire sortante s’y est essayé et si, pour une fois, l’initiative avait des côtés positifs, les résultats furent quand même assez maigres.

Une certaine crainte (ou de la démagogie) peut induire une mauvaise lecture de nos propositions et il faut donc commencer par des constats :

– sur la frange sud de notre Ville, le marché d’Antony sera toujours plus attractif (grand et déjà très diversifié, plus proche, sans côte à monter,…) et vouloir lui faire concurrence est perdu d’avance. Tout le quartier des Fleurs allait déjà à Antony, même quand le marché sud de Fresnes était dynamique (il y a environ 40 ans)

– sur le quart Nord-Est de notre ville, Grand Frais attire beaucoup de clients. Les commerçants du marché nord indiquent une perte de 30 à 50% et s’interrogent sur leur avenir

– Fresnes n’a certainement pas la population suffisante pour attirer des clients et des commerçants sur deux marchés

La conclusion semble alors évidente. Si on veut faire un grand marché qui fonctionne bien, il faut qu’il soit loin d’Antony, pas trop près de Grand Frais, dans une zone de population assez dense et aisément accessible en voiture et transports en commun pour ceux qui habitent un peu loin. La meilleure localisation semble donc sur la N186 à l’intersection des rue Barbusse et Zola.

Renforçant l’habitude de faire les courses localement, cela dynamisera le commerce local et en particulier du centre ville et de Charcot-Zola qui sont assez proches.

Les objections pourraient provenir des habitants juste à proximité des actuels marchés nord et sud. Pour ceux du nord, on fera valoir que c’est à quelques minutes de marche et on peut s’y rendre avec plusieurs bus (184, 187, 286) ; pour ceux du sud, il y a un TVM avec forte fréquence de passage. En contrepartie de ce léger inconvénient, ils bénéficieront d’un choix bien plus large.

Quant aux commerçants actuels, ils sont bien sûr tous favorables à une solution qui leur permettra d’avoir une plus grande chalandise.

Prison

Notre position est très claire : Fresnes est mondialement connue pour sa prison et cela fait partie de sa personnalité. Il est donc hors de question de vouloir sa suppression. Au contraire il faut la valoriser même si c’est par des événements funestes, en particulier pendant l’Occupation.

Cette valorisation pourrait également passer par l’utilité sociale d’une prison. A cet égard, il serait certainement utile de la transformer en prison-modèle, chargée d’expérimenter de nouvelles pratiques favorisant plus qu’actuellement la ré-insertion et la non-récidive.

On y adjoindrait donc un musée/centre de documentation pour mieux représenter l’historique des prisons depuis des siècles et des salles de conférence pour des colloques sur les sujets de près ou de loin liés à l’incarcération.

Cette spécialisation lui ôterait le côté « généraliste » actuelle qui serait reporté vers d’autres prisons à construire sur de vastes espaces, dans des zones apaisantes tant pour les surveillants que pour les détenus. Bien sûr on ne commettra pas les mêmes erreurs qu’actuellement en les situant dans des zones inaccessibles mais à proximité d’une ligne TGV qui permettra, via des navettes fréquentes, de donner un accès très rapide au centre de Paris (de l’ordre d’une demi-heure si on se situe à 150 km de Paris).

Aussi bien pour les avocats et les familles (qui disposeront d’espaces d’accueil voire de travail permettant d’attendre dans de bien meilleures conditions) que pour les transfèrements vers les tribunaux, on gagnera certainement beaucoup. Et bien évidemment les surveillants, qui bénéficieront des avantages de la vie au grand air tout en étant très proches de Paris en temps de trajet, y gagneront beaucoup.

La seule objection solide sera : et si l’Etat n’a pas l’argent pour financer tout cela ? On a déjà un déficit de places dans les prisons ?

La réponse est simple on voit des tas de dépenses sans intérêt tangible (le CICE, l’abandon de l’ISF, la bureaucratisation, la complexification des procédures, les lois et contrôles grandissants sans que jamais personne n’en ait étudié l’utilité) qu’on pourrait déplacer vers de l’investissement (métro, TGV,… et prisons nouvelles qui soignent la criminalité au lieu de la renforcer).

C’est bien parce que la logique actuelle est plus tournée vers la dépense administrative et procédurale que vers l’investissement utile, qu’on devra reconnaître que c’est un projet à très long terme, du moins tant que la classe politique et administrative n’a pas changé son logiciel de référence.

Une autre objection est facile à réfuter : cela va dire qu’on va devoir muter le personnel? La prison-modèle même resserrée, plus les espaces musée/centre de documentation et centre de conférence, devrait bien employer de l’ordre de 50% des effectifs actuels. Et, comme la fusion naturelle des effectifs (les mutations accordées) est de 10% par an, la réduction des effectifs s’opérera en 5 ans maximum, sans gêner personne. Au contraire même, car de nombreux surveillants attendent longtemps avant d’obtenir la mutation tant désirée !!!

Solidarité

Nous avons de fortes options de solidarité : elles sont à la fois humaines et rationnelles.

Nous voulons une solidarité élargie aux classes moyennes, et même moyennes-sup quand il y a plusieurs enfants. Si les frais d’activités extra-scolaires sont importants cela peut conduire les familles à ne pouvoir financièrement autoriser toutes les activités auxquels les enfants aimeraient s’essayer pour trouver leur voie. Réduire les coûts pour les familles peu aisées seulement, pourrait aussi conduire à une ségrégation sociale, lesdites activités n’étant pas pratiquées par les classes moyennes et moyennes-supérieures.

Notre politique de « budget global » pour les familles est donc avant tout une politique jeunesse (leur permettre d’expérimenter dans de bonnes conditions toutes les activités qu’ils souhaitent, sans frein financier du côté des parents) et une politique de mixité sociale.

Quand on parle solidarité et social, plusieurs objection surgissent.

Les uns craignent que des bénéficiaires mentent sur leur situation réelle et abusent de l’argent de la collectivité. Sur ce volet, la réponse est très simple, le CCAS sait repérer les éventuels abus et s’il reste 1% indétecté, c’est minime financièrement.

D’autres craignent que cela favorise la nonchalance. Là encore si c’est le cas, c’est très très minoritaire, car personne ne choisit le chômage par plaisir. Ceux qui n’arrivent pas à trouver un emploi sont souvent ceux qui n’ont pas eu de chance au départ ou connaissent un accident de la vie. Tout faire pour corriger ces handicaps culturels, scolaires, physique et mentaux, est une exigence humaniste et on ne peut compter l’argent et l’effort.

D’autres encore craignent que cela soit un coût supplémentaire pour la collectivité et que cela augmente les impôts. Nous pensons qu’un meilleur fonctionnement, issu d’un management participatif et d’une plus grande coopération habitants – services municipaux, permettra de dégager des marges de manœuvre financières et humaines pour accroître la politique de solidarité.

D’autres enfin pensent qu’une trop grande générosité pourrait créer un « appel d’air » et qu’une spirale infernale s’engage : arrivée de personnes d’autres communes où elles sont moins bien aidées, baisse du niveau de vie moyen, du commerce et de l’immobilier, hausse des impôts, fuite des classes aisées et moyennes,…

Tout en étant exagérée (Fresnes reste un peu au-dessus de la moyenne des revenus du Territoire Grand Orly Seine Bièvre), cette crainte n’est pas irrationnelle et c’est pour cela que nous voulons métropoliser et régionaliser l’aide sociale et le logement social pour qu’il n’y ait pas des écarts croissants entre les départements, territoires et communes franciliennes.

C’était le sens de l’amendement proposé par Richard Domps lors de l’adoption du PMHH (plan métropolitain de l’habitat et de l’hébergement) qui visait à demander des outils précis permettant de mesurer la convergence métropolitaine de toutes les communes en matière de logements sociaux. Las, Marie Chavanon a refusé de mettre aux voix son amendement et le PMHH reste un document d’intention mais non contraignant.

Anecdote : Marie Chavanon a refusé cet amendement par calcul politique. Mais, ce qu’elle ne savait pas, c’est que le président du Territoire était absolument sur la même longueur d’onde : il m’a d’ailleurs nommé représentant de l’EPT au sein de la CIL (conférence intercommunale du logement) alors que ce n’est pas dans mes délégations stricto sensu. Lors de la première réunion de la CIL, j’ai rappelé l’insuffisance opérationnelle du PMHH et la nécessité d’aller beaucoup plus loin dans le rééquilibrage territorial : notre président a renchéri en ce sens.

Comme quoi la politique n’est pas une affaire de sigles mais de personnes.

Densification

C’est le sujet le plus complexe à expliquer. On peut le résumer par :

– des engagements de construction ont été pris par Jean-Jacques Bridey, Marie Chavanon (maire-adjointe à l’urbanisme pendant deux mandats) et Sabine Bruné-Dinet  (maire-adjointe à l’urbanisme pendant un mandat)

– maintenant, il faut faire avec au mieux des intérêts de la Ville et des fresnois(es).

Nota : quelques conseillers majoritaires ont émis des réserves fortes (en particulier Richard Domps), mais cela n’a pu emporter modification de la politique décidée par Jean-Jacques Bridey et ses adjointes successives à l’urbanisme. La démocratie c’est la démocratie et tant que la contestation était très minoritaire, il avait beau jeu de maintenir ses idées, car il était majoritaire avec ses soutiens.

Entendre et lire de la part de ces deux adjointes qu’elles étaient contre la densification, est une révélation bien tardive. Elles auraient pu a minima nous soutenir dans nos réserves. Savoir si Jean-Jacques Bridey en aurait tenu compte ou serait passé outre au prétexte que la liste a été élue sous son nom, est un autre débat. Mais leur consentement silencieux dans les réunions de groupe valait, pour nous tous, approbation de leur part. D’ailleurs, comment pouvions nous savoir si notre opinion était majoritaire au sein de la majorité ou non ? Il aurait fallu qu’on ait au moins une demande de vote interne par les adjointes à l’urbanisme, si Jean-Jacques Bridey n’en faisait pas la proposition de lui-même.

Fresnes a donc adopté un PADD (plan d’aménagement et de développement durable) qui prévoit une légère augmentation de la population et une construction de 1700 logements nouveaux. Ceci est un engagement de Fresnes et il ne sera pas facile de revenir en arrière surtout pour une équipe qui a cautionné ce choix (Marie Chavanon et sa colistière Sabine Bruné-Dinet).

Toute autre équipe sera mal placée pour revenir sur l’engagement de Fresnes, alors que l’ensemble de la région parisienne manque de logements. Quant à déconstruire les immeubles de haute taille pour reconstruire des immeubles « à taille humaine » comme Marie Chavanon l’a écrit dans sa candidature au PS, que ferait-on des habitants et surtout où trouver les investisseurs ? Absolument pas réaliste !!!

Par contre, nous pourrons certainement imposer un moratoire pour compenser notre situation défavorisée en matière de transports en commun (pour rappel, la cour des comptes le constate également) : nous gèlerons les permis de construire jusqu’à ce qu’il y ait une promesse datée pour l’arrivée d’une ligne de métro à Fresnes. La raison en est extrêmement simple : l’asphyxie croissante de notre Ville par la circulation automobile.

Au final, ce sera une négociation gagnante pour Fresnes : moins de 10 % d’augmentation de la population pour des accès enfin facilités, qui développent nos emplois locaux, nos commerces, nos activités culturelles, musicales et sportives et qui se traduiront par une forte réduction des temps de trajet et de l’emploi de la voiture, et donc un gain d’espace urbain pour les circulations douces.

Beaucoup de nos interlocuteurs font valoir que la densification est surtout critiquable quand les immeubles poussent un peu n’importe où et « mitent » les zones pavillonnaires qui offraient leur verdures à la vue des passants. Nous réviserons donc le PLU pour faire cesser ces petites opérations immobilières qui suppriment les jardins au profit de petits immeubles collectifs sans verdure en façade. Enfin, pour reboucler avec le logement social, notons également que les nouvelles constructions seront surtout des logements intermédiaires et de standing : Fresnes a bien développé le logement social et, tant que les autres communes voisines ne feront pas leur part d’effort, il n’y a aucune raison que nous le fassions pour elles. La solidarité, cela marche dans les deux sens et nous veillerons à ce que le PMHH ne reste pas un catalogue de bonnes intentions mais vise une vraie mixité territoriale entre les communes.