L’aide au maintien à domicile

Vers 2016, en liaison avec l’adjoint aux affaires sociales du maire d’alors (Jean-Jacques Bridey), nous avions esquissé un projet pour favoriser le maintien à domicile.

Puisque nous étions engagés avec 3 autres villes dans le SISID (syndicat intercommunal de soins infirmiers à domicile), nous avons proposé de réfléchir en commun sur un service de type « guichet unique » pour une large palette de services, ce que certains appelleraient un service de conciergerie (comme dans les grands hôtels !). Il ne s’agissait pas de communiquer simplement un numéro de téléphone mais d’aller jusqu’au service complet, en accomplissant les démarches, puis en vérifiant que c’est fait… et bien fait !

Après avoir défini plus précisément le contour du projet, le deuxième temps du projet était, pour chacune des 4 communes, de se prononcer si elle adhérerait effectivement au projet étudié en commun

Mais, pour des raisons que je ne comprends toujours pas, l’adjoint a pris le projet à l’envers et à commencé par demander quelles communes souhaitaient s’engager dans le projet, alors même que rien n’était défini, ni de l’étendue des services proposés, ni les modalités de coopération intercommunales, ni les modalités de facturation, ni…, ni…

En gros Fresnes semblait demander un chèque en blanc, ce qui étonna les autres communes qui voulaient d’abord savoir de quoi on parle avant de s’engager. J’ai rappelé que ce n’était effectivement pas ce qui était convenu initialement, qu’il fallait d’abord spécifier le projet et seulement ensuite demander qui est partant.

On ne saura jamais si ce torpillage fut le fait de l’adjoint ou de la maire, s’il fut volontaire (couler un projet qui me tenait à cœur) ou le simple effet de l’incompétence. En tout cas, à partir du début 2018, la maire et son adjoint manœuvrèrent suffisamment contre le projet, pour que l’encadrement comprenne qu’il serait malvenu de poursuivre, d’autant plus que la directrice générale des services, favorable au projet, fut écartée par Madame la Maire précisément au même moment.

En 2020, c’est très simple, nous relancerons le projet seul ou avec d’autres villes (en particulier celle qui souhaitait explicitement que le projet continue selon les idées que j’avais proposées).

Je suis assez optimiste, car nos partenaires potentiels comprendront vraisemblablement que le passé est bien passé et que nous avons rangé le « fusil à tirer dans les coins ». On ne peut d’ailleurs pas dire qu’il a échoué,… puisque son étude n’a même pas été engagée !!!