Lignes directrices (suite)

Écologie progressiste

Depuis des millénaires, le monde a toujours évolué et continuera d’évoluer. Plutôt que de proposer un impossible retour en arrière ou des solutions humainement et technologiquement inapplicables, il vaut  mieux investir dans les nouvelles technologies pour réparer et économiser la nature.

Exemple : face à la pollution automobile, il vaut mieux investir dans des transports en commun performants, fiables, rapides, fréquents, comme les métros automatisés, plutôt que d’inventer des restrictions d’usage à l’automobile, tout en subventionnant leur remplacement par d’autres automobiles faussement considérées comme « écologiques » (la voiture électrique individuelle ne sera jamais une solution d’avenir face au réchauffement climatique).

Humanisme réel

Tout le monde se dit humaniste, mais quand on passe à l’application, les masques tombent. Appliqué à la vie de tous les jours, l’humanisme c’est avant tout le respect de tous et notamment de ceux qui ne pensent pas comme vous.

On pourrait même préciser qui ne pensent pas encore comme vous, car si vous défendez un point de vue c’est que vous le jugez supérieur. Pourquoi alors ne pas le partager, le discuter et l’améliorer ? Parce que votre interlocuteur n’est pas de votre niveau ?

Voilà ce que signifie la brutalité et le refus de discuter sur le fond : un profond mépris de l’autre comme nous avons pu le constater dans notre expérience d’élus.

Solidarité renforcée

La mondialisation libérale voulue ou acceptée par les équipes dirigeantes de tous bords (y compris de gauche) cause de nombreux dégâts humains. S’il n’est malheureusement pas en notre pouvoir de nous y opposer, nous pouvons peut-être mieux en atténuer les effets.

Pour cela, il nous faut augmenter les budgets sociaux au sens large, c’est-à-dire en y incluant aussi les classes moyennes.

La voie des augmentations d’impôts n’étant pas la bonne solution, il ne reste que celle d’une augmentation de l’efficacité, par suppression des dépenses et des tâches improductives.

Pour cela, une seule solution : faire confiance aux personnels. C’est eux qui savent ce qui est inutile et  comment améliorer notre efficacité collective.

Nous aussi, les élus, pouvons agir plus efficacement en pilotant mieux les projets et cessant ces fausses opérations de communication (mais vraies campagne de promotion personnelle).

Laïcité affirmée

La laïcité est non seulement le fondement de la République mais également l’intérêt des croyants comme des non-croyants. En effet, ils peuvent ainsi s’exprimer et défendre leurs points de vue en toute liberté, sans que cela soit vu comme une menace potentielle contre les libertés, puisque celles-ci sont garanties par la laïcité.

C’est parce que les religions n’influent pas directement sur les institutions (elles peuvent bien entendu donner leur avis, comme tout un chacun), qu’elles gagnent en élévation de pensée et en respect de tous.

Cas d’application locale. Nous avons défendu par le passé l’instauration de menus sans viandes, car cela apporte une liberté supplémentaire non seulement aux croyants de stricte observance mais aussi aux végétariens, sans réduire les libertés de tous les autres.

S’agissant de l’islam, il faudra bien un jour que les pratiquants de cette religion disposent des moyens analogues aux deux autres religions présentes sur notre territoire (catholiques et évangélistes). Il y a un problème d’espace qui reste à résoudre, la question du financement étant du ressort des cultes.