Il n’est pas tolérable qu’on réprimande ou qu’on éjecte quelqu’un, simplement parce qu’on ne sait pas lui dire ce qu’on veut et pourquoi.
Si le « fautif » ne comprend pas, c’est a priori parce qu’on lui a mal expliqué (ou pas avec les bons mots, c’est-à-dire ceux qui sont susceptibles de changer sa façon de faire).
Toute séparation non convenue est donc un échec – direct ou indirect – du maire et de son équipe. Nous viserons donc le chiffre de zéro.
(mettre la suite en voir plus)
Le maire doit savoir expliquer ce que l’équipe municipale et la population veulent. Il doit savoir voir comment c’est mis en œuvre et quels sont les éventuels défauts. Enfin, il doit savoir travailler avec l’administration pour améliorer les relations au travail.
Si tel ou tel fait mal, le maire doit d’abord penser à un problème de communication (de lui ou de la direction), réfléchir à ce qui cloche et comment améliorer. Il écoute, recoupe, propose, réécoute, améliore et finalement ré-émet le message.
Si à nouveau il y a des couacs, il recommence une dernière fois l’opération et cela finit par marcher. D’expérience, je peux assurer que ça fonctionne au moins dans 99% des cas.
Bien sûr, il peut toujours y avoir un irréductible qui refuse ou continue à mal faire, quelle que soit la façon de le présenter et l’expliquer. Il se met alors hors-jeu et la solution devient la séparation.
Mais on doit, a priori, s’interdire cette solution de facilité et ne le réserver qu’aux cas exceptionnels.
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