Projet communal de territoire (suite)

On ne peut penser sa ville à l’horizon d’un mandat, ni même de 10 ou 20 ans, car une ville se construit sur plusieurs décennies et même des siècles.

S’intéresser au court-moyen terme (horizon de 5 ans selon la classification de la comptabilité) n’implique nullement d’abandonner aux autres les décisions sur le long terme (plus de 5 ans selon les classifications comptables) et surtout le très long terme des urbanistes et des politiques (du moins ceux qui n’ont pas le nez dans le guidon, avec leur ré-élection pour seul horizon).

Vous trouverez quelques idées sur le contenu possible du document

Nous les résumons ci-dessous :

– sur l’ensemble de la région parisienne, créer un réseau de métro dense, rapide, fréquent et fiable, pour permettre à tous de se déplacer aisément sans devoir utiliser la voiture individuelle.

– la voiture individuelle devenant d’usage exceptionnel, mieux partager le réseau viaire au profit des modes de circulation « doux », sans pour autant créer d’embouteillages.

– reconcevoir la prison de Fresnes qui pourrait muter en un centre expérimental pour étudier de nouvelles pratiques plus efficaces pour la réinsertion, tout en libérant un peu de foncier pour un parc à la disposition des habitants du quartier Charcot-Zola

– reprendre la réflexion sur une sanctuarisation naturelle de la plaine Montjean avec implantation de quelques équipements recherche et enseignement. Par rapport au projet précédent, il s’agirait de ne pas restreindre aux 3 communes de Wissous, Rungis et Fresnes mais de le concevoir comme un « outil écologique » au service de tous les Franciliens, avec accès rapides via les futures lignes de métro.

Concrètement, cette réflexion s’engagera sans tarder avec création d’un conseil consultatif sur l’avenir de Fresnes ouvert à tou(te)s les Fresnoi(es) intéressé(e)s : élaboration en commun de scénarios d’orientation, avec l’appui de chercheurs et d’experts des différentes disciplines, restitutions courtes et compréhensibles, instances d’arbitrage et de validation largement ouvertes.

En parallèle, nous informerons les autres communes de notre initiative, pas par une voie écrite  (qui passerait immédiatement à la poubelle), mais par un lobbying direct auprès des autres maires de la Métropole du Grand Paris (MGP). Connaissant personnellement bien plus d’une cinquantaine de maires via mes délégations actuelles (vice-président du territoire, administrateur du centre intercommunal de gestion de la petite couronne, délégué titulaire au syndicat des eaux d’Ile-de-France), je ne doute pas que quelques énergiques verront l’utilité d’une réflexion stratégique prospective dans leur commune et que ces initiatives feront ensuite « tâche d’huile » au sein de la MGP.